Matériels pour le trek du tour du Dhaulagiri

Sac à dos

Un des éléments le plus important de votre trek est évidemment le sac à dos. Il est important que celui-ci dispose d’un excellent dos (confort de portage), un litrage suffisant tout en ayant un poids contenu. Notre choix s’est tourné vers le TFX Cerro-Torre de Lowe-Alpine. Il a une contenance de 65 litres extensible jusqu’à 85 litres grâce à une rehausse. Les points forts de ce sac sont multiples : de nombreux réglages pour ajuster le sac à dos à toutes les morphologies, un dégagement au niveau de la tête, une facilité d’utilisation impressionnante et surtout des matériaux d’une grande résistance. Ce sac peut ne pas convenir à tous. En effet, il ne dispose pas de poche latérale car il est typé « alpinisme » tout comme il n’est pas prévu pour porter une tente en extérieur. Pour nous, il nous a semblé préférable de pouvoir loger toutes nos affaires dans le sac afin de ne pas être gênés dans les passages délicats et de ne pas avoir une trop forte prise au vent. De nombreux autres sac à dos peuvent très bien faire l’affaire, vous pouvez regarder du côté des marques : Karimor, Gregory, Deuter, Millet, Osprey, Quechua, …

Tente

En ce qui concerne la tente, il faut être conscient que le tour du Dhaulagiri met à rude épreuve le matériel (vent violent, neige, sol en pierres, …). Une tente typée alpinisme est préférable. Le problème étant que ce genre de tente peut vite peser très lourd. Nous avons opté pour une tente de chez MSR : la Hubba Hubba HP. Cette tente n’est pas une quatre saisons mais elle a l’avantage de très bien résister à la neige et au vent. Gros plus, elle ne pèse que 2kg. Pour protéger le sol de la tente, nous avons acheté la bâche MSR qui convient bien. Afin de pouvoir l’arrimer correctement, nous avons pris 4 pitons supplémentaires ainsi que 12 mètres de cordelettes de 4mm qui peuvent aussi servir d’étendage.

Couchage

Bien récupérer d’une longue journée de marche, cela passe avant tout par une bonne nuit de sommeil. Le sac de couchage est très important. En effet, celui-ci doit permettre de dormir à des températures de -20°C, être le plus léger et le moins volumineux possible. Le modèle qui a retenu notre attention est le Bloody Merry de chez Valandré. Pour 1kg, il est donné pour -23°C extrême sur le site du fabricant. C’est un petit bijou de technologie. On en a apprécié la finition, le confort et la modularité (différents tours de cou appelé collerettes). Nous n’avons pas eu froid même à -15°C sous la tente. Nous pouvons que trop vous conseiller l’emploi d’un drap de soie afin de protéger l’intérieur de votre duvet et gagner quelques degrés.

Pour le matelas, nous avons opté pour le Pro-Lite Plus de chez Ther-a-rest. Ce matelas est le must des matelas auto-gonflants quatre saisons. Il est plus épais que le Pro-Lite cela permet une meilleure isolation au sol ce qui est très important vu les températures rencontrées au cours du trek.

Vêtements et chaussures

Au cours du trek, vous serez confronté à des températures variant de 35°C à -15°C. Vous aurez potentiellement du soleil, de la pluie, de la neige et du vent. Vous traverserez des zones gorgées d’humidité et d’autres totalement sèches. Avec une telle variété de situations, le choix des vêtements à emporter est un point majeur pour éviter d’avoir un sac de 30kg. Nous allons balayer de haut en bas les vêtements que nous avons retenus.

Au niveau du visage, il est essentiel de penser à prendre de quoi se protéger la tête que cela soit contre le soleil (casquette, chapeau, …) et contre le froid (bonnet de préférence en polaire avec technologie de type WindStopper pour se protéger du vent). Il faut aussi penser à prendre une paire de lunettes de soleil avec un bon indice de protection contre les UV compris en 3 et 4 pour ne pas se brûler les rétines sur la neige.

En première couche, nous avons opté pour des sous-vêtements de la marque IceBreaker. Ceux-ci sont réalisés en laine de mérinos qui a de nombreux avantages. Elle a des propriétés anti-odeurs très importantes, obligatoire quand on porte les mêmes vêtements plusieurs jours de suite. Elle sèche très rapidement et est extrêmement légère. La marque IceBreaker propose une très grande qualité de finition de ses produits. Ils sont très agréables à porter. Plus concrètement, nous avons retenu la gamme BodyFit 150 (pour les jours sans nécessité d’apport de chaleur) et 200 (pour les activités dans le froid). Nous avons en rechange dans notre sac : un boxer (150), un collant (200), un t-shirt manche court (150) et un t-shirt manche longue (200). Pour les chaussettes, nous avons deux paires de Trekking Light et Trek Expé de chez X-Socks.

En veste, nous avons un système multicouches composé d’une micro-polaire, d’une polaire et d’une veste en GoreTex. Au niveau des jambes, un pantalon convertible en bermuda et un surpantalon en GoreTex. Pour les mains, nous avons utilisés deux types de gant : des sous-gants en polaire> et des gants en GoreTex

Le dernier point critique concerne les chaussures. Certains points sont à regarder quand vous choisirez vos chaussures. Partez sur des chaussures type « alpinisme » ou trek en hautes montagnes. Plus concrètement, elles doivent vous protéger du froid et des conditions climatiques. Si vous comptez les utiliser avec des crampons, pensez à vérifier quelles soient adaptées au minimum pour des crampons semi-automatiques. Un revêtement en GoreTex est aussi une garantie d’imperméabilité.

Alimentation et gestion de l’eau

Pour réaliser vos repas, vous aurez besoin d’un réchaud. Il existe différentes technologies : à gaz, à combustibles liquides, mixtes, … L’utilisation d’un réchaud à gaz est apparemment possible puisque les autres trekkeurs rencontrés l’utilisait. Si vous optez pour un réchaud à gaz, nous vous conseillons la marque Primus pour la simple raison qu’il est très facile de trouver des cartouches Primus ce qui est moins vrai pour MSR et impossible pour CampingGaz. Nous avons opté pour un réchaud à combustibles liquides (essence, diesel, …) : le XGK-EX de chez MSR. Ce réchaud est extrêmement robuste, léger, très puissant et facilement réparable. En outre il est livré avec un pare-vent (très important) et un réflecteur. Il permet de faire bouillir un litre d’eau en 3 minutes. En complément, nous avions 2 bouteilles de 1 litre et une bouteille de 0.6 litre de kérosène acheté dans une station à Pokhara. Au final, nous n’avons utilisé qu’un peu moins de 1 litre d’essence donc pas besoin de toutes ces bouteilles. Le vrai inconvénient d’un réchaud à essence est l’odeur. En effet, lors de la dépressurisation de la bouteille de combustible, on se retrouve souvent avec un peu d’essence sur les mains. Au bout de 12 jours, cette odeur devient vraiment insupportable. Prévoyez donc de quoi pouvoir ranger le tout dans quelque chose d’hermétique et de quoi s’essuyer les mains. Pour allumer le réchaud, nous avions prévu : des allumettes tempêtes ainsi qu’un briquet.

Pour la popote, nous avons utilisé une casserole de 1.3 litre en titane de MSR. En complément, nous avions deux petits mugs en aluminium. Comme couverts, nous avons utilisé une cuillère/fourchette pliable de Primus complétée d’un opinel.

En ce qui concerne l’eau, nous avions chacun un poche à eau de 2L de chez Platipus. En plus, nous avions prévu une poche à eau supplémentaire. Pour purifier l’eau, nous avons utilisé des pastilles Aquatabs qui permettent de boire l’eau après 30 minutes d’attente. Afin de pouvoir boire directement sans attente, nous avons investi dans une gourde MyBottle de chez Katadyn.

Pour les rations de nourriture, nous avons utilisé principalement des lyophilisés. Il faut compter un petit déjeuner, un dîner et un souper par jour quand il n’est pas possible de manger chez l’habitant ou dans les refuges. Pendant la haute saison, il est possible de se restaurer jusqu’au camp de base des Italiens ce qui laisse 4/5 jours d’autonomie. Nous vous conseillions de prévoir quelques rations supplémentaires en cas de mauvais temps ou de journées d’acclimatation supplémentaires. A côté de ces rations minimales, on vous conseille de prendre des barres énergétiques, des fruits secs (abricots, figue, …), amandes, des bonbons aux sucres… pour les petits creux au cours de la journée où pour agrémenter vos repas. Pour finir, nous avions pris avec nous des comprimés multivitaminés pour palier aux carences de notre alimentation.

Hygiène et pharmacie

Pour l’hygiène, vous aurez besoin de serviettes pour vous laver. Nous vous conseillons les serviettes en microfibre. A côté, il est préférable d’utiliser un savon biodégradable. Évidemment, vous aurez besoin d’une brosse à dents, de dentifrice et de rouleaux de papiers toilette.

En ce qui concerne la pharmacie, nous avions pris avec nous :

  • Diamox : mal des montagnes
  • Paracétamol
  • Antibiotique large spectre, Anti-inflammatoire
  • Collyre
  • Anti-diarrhétique et anti-infectieux gastrique
  • Pansement, compresses stériles, éosine, anti-sceptique, alcool à 70°
  • Bande de contention auto-adhésive, strap

Orientation

Au cours du trek, en plus de la classique boussole et de la carte Nepa Map du tour du Dhaulagiri, nous avons utilisé la montre X10 de Suunto. Celle-ci intègre un altimètre-baromètre, un compas-boussole et un GPS. L’altimètre s’est révélé d’une précision assez impressionnante. Pour recharger la montre, nous disposions d’un petit panneau solaire qui avait été offert lors de l’achat de la montre.

Divers

Nous ne pouvons que vous conseillez l’utilisation de bâtons télescopiques pour la marche: ils sont utiles dans les montés mais surtout dans les descentes car ils soulagent les genoux! Nous avons opté pour des bâtons Petzl mais nous vous conseillons aussi les Leki.

Afin de pouvoir lire le soir ou en cas de marche dans des conditions difficiles, nous avions chacun une frontale ainsi que des piles de secours.

Nous avions aussi 12 mètres de cordelette de 3 mm qui nous a servi d’étendage et de points d’attache supplémentaires pour la tente. Nous avions aussi emmené un gant de toilette pour enlever l’humidité de la tente avant de la plier.

Au niveau du matériel type alpinisme, nous avions avec nous une corde d’alpinisme de 20 mètres en cas où nous devions nous encorder, des crampons en aluminium semi-automatique pour la marche sur glacier et un piolet-canne. Ces deux derniers équipements sont de la marque Grivel.

Pour finir, pensez à prendre un appareil photos numérique avec une carte mémoire suffisamment grosse et une batterie de secours en cas de problème. Sur ce trek, nous avions un reflex 450D de Canon avec un objectif toujours de marque Canon le 17-55mm f/2.8 IS. Nous avons loué l’objectif sur le site http://www.objectif-location.fr/

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